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Le grand livre MZ

„Das grosse MZ-Buch - Die Zweitakt-Ikonen“ von Frank Rönicke.

Dans "Das grosse MZ-Buch - Die Zweitakt-Ikonen", Frank Rönicke documente l'histoire de la grande marque est-allemande MZ et décrit tous les modèles et séries importants à partir de 1955 ainsi que leur utilisation dans les courses sur route.

Dans les années 50, MZ était sur un pied d'égalité au niveau international, au début des années 60, elle avait également du succès dans le sport automobile, puis la marque a perdu pied à cause de l'économie planifiée et n'a survécu que quelques années après la réunification. Frank Rönicke, qui s'est déjà distingué par d'autres ouvrages sur les véhicules de la RDA, vient de publier "Le grand livre MZ". Heureusement, le contenu de ce livre va au-delà du sous-titre "Les icônes du deux temps".

Régions de prix actuelles

Si l'on regarde aujourd'hui les bourses de véhicules sur Internet, on s'étonne de voir à quel niveau de prix se situent certaines MZ - les machines des Monts Métallifères avaient la réputation d'être des motos du catalogue de vente par correspondance (Neckermann) et après la chute du mur, malgré quelques nouveaux modèles, plus personne n'en voulait. La contribution historique au développement des motos est restée jusqu'à aujourd'hui le tuyau de chaîne, aussi simple que génial.

1907 : DKW

L'histoire des motos de Zschopau commence, comme chacun sait, en 1907 avec DKW, qui fut un temps le plus grand constructeur de motos au monde. La RT 125, présentée en 1940, est aujourd'hui considérée comme la moto la plus copiée au monde - et a également posé la première pierre de MZ (Motorradwerk Zschopau) après la fin de la guerre. Elle a d'abord été commercialisée sous le nom d'IFA, avant d'être rebaptisée des deux lettres en 1956. Celle-ci fut également attribuée à la moto bicylindre à plat BK 350, lancée en 1953, qui resta la plus grande moto de la marque jusqu'à la réunification. Peu après, le gouvernement condamna MZ à construire exclusivement des monocylindres à deux temps, ce qu'elle fit d'abord à un haut niveau technique.

Mike Hailwood et Luigi Taveri

Ainsi, les modèles ES 125 et ES 150 de 1962 étaient les premières motos au monde à être équipées d'un appel de phares et de feux de croisement asymétriques. À cette époque, les motos de Zschopau faisaient également partie de l'élite mondiale en Grand-Prix. Des pilotes comme Mike Hailwood ou Luigi Taveri mais l'usine ne pouvait se le permettre que brièvement avant de les débaucher. En 1963, MZ pouvait néanmoins se vanter officiellement de construire "les deux-temps les plus rapides du monde". Et le "délit de fuite" d'Ernst Degner à l'Ouest a coûté à la marque, deux ans plus tôt, le titre de champion du monde quasiment assuré dans la catégorie 125. Les machines de Saxe ont continué à avoir du succès en tout-terrain, notamment lors des célèbres Six Days. Et divers titres de champion d'Europe sont également revenus à Zschopau.

Deux temps et quatre temps

Frank Rönicke consacre environ 40% de son livre aux deux-roues de série. Les lecteurs férus de technique y trouveront leur compte avec des passages de texte et des vues éclatées. Dans la partie consacrée à la course, ce sont en revanche les portraits des pilotes et l'énumération des nombreuses victoires qui dominent. Malgré le sous-titre, les 50 dernières pages sont consacrées à la période d'après la chute du mur et aux quatre-temps de MZ. Avec la chute du mur de Berlin, les marks allemands et le troc avec les pays socialistes, ainsi que les deux-temps dépassés, il n'y avait plus rien à faire, surtout dans le propre pays (réunifié). Une solution rapide a été trouvée avec le monocylindre de 500 cubic de Rotax dans l'ancien cadre. C'est surtout la Silver Star, d'inspiration classique, qui est aujourd'hui un modèle recherché. Et personne d'autre ne proposait un attelage prêt à l'emploi.

MZ Baghira

Suivirent l'enduro coloré Baghira et le supermotard Mastiff au regard malicieux, ainsi que la série Scorpion, tous équipés du moteur Yamaha 660. Il y avait un peu d'espoir dans l'air, d'autant plus que le premier développement interne d'un moteur à quatre temps à Zschopau était la RT 125. Elle n'avait pas à craindre la comparaison avec les motocyclettes légères de marques établies. Bien au contraire. Mais un conglomérat malaisien et un manager ambitieux s'en sont mêlés. Malgré, ou plutôt à cause de la politique de modèle ambitieuse menée avec la S 1000, les choses se sont rapidement dégradées dans les monts Métallifères.

2012, fin définitive

Les pilotes de course Ralf Waldmann et Martin Wimmer, avant-derniers propriétaires de l'ancienne usine DKW, n'ont pas non plus pu empêcher la chute. En 2012, c'en était définitivement fini. Peu de temps avant, Zschopau avait pourtant développé un nouveau moteur de 125 cubiques, sur lequel Frank Rönicke ne dit toutefois pas un mot. Heureusement, l'auteur réserve au lecteur les photos des derniers modèles MZ, des scooters fabriqués en Chine.

Richement illustré

Dans ce volume richement illustré, les photos historiques et les illustrations de machines restaurées alternent avec des photos officielles d'usine et des scènes de course. En outre, comme nous l'avons mentionné, il y a quelques vues éclatées et des tableaux de production concis pour chaque série.

"Das grosse MZ-Buch - Die Zweitakt-Ikonen" de Frank Rönicke compte 240 pages et 400 photos. Il est paru aux éditions Motorbuch-Verlag et coûte 29,90 euros.

 

Lien : MZ Club Suisse

 

Texte : ampnet/aum/jri

 

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