Norton ose quelque chose. La légendaire manufacture de motos britannique veut à nouveau atteindre les sommets. Un coup d'œil derrière les portes de l'usine.

Les marques NOBEL ont un pouvoir d'attraction particulier. Des légendes de la course comme Geoff Duke (six titres de champion du monde et six victoires en TT) à Steve Hislop (onze victoires en TT), des modèles de moto comme la Manx à la Commando, du puissant single à arbre royal au légendaire cadre à double boucle à ressorts - tout cela résonne lorsque le nom de Norton est évoqué.

FONDÉE EN 1898, EN FAILLITE EN 1974

Fondée en 1898 par James Norton, une Norton a battu la concurrence dès le premier TT de l'île de Man. D'innombrables autres victoires en TT ont suivi, mais le déclin de la marque traditionnelle n'a pas pu être enrayé. En 1967, Norton a retrouvé une dernière fois sa grandeur en créant la légendaire Norton Commando Roadster, une véritable superbike. Dans les années 1980, plusieurs tentatives de réanimation ont lamentablement échoué. En 2006, le projet s'est arrêté faute de moyens financiers, jusqu'à l'arrivée du millionnaire Stuart Garner, passionné de motos, qui a apporté les capitaux nécessaires.

NOUVEAU DÉPART 2008

Dans les nouvelles installations de production près du circuit de Donington Park, on s'est d'abord concentré sur la construction de motos de style rétro - 2000 motos de ce type ont trouvé preneur dans le monde entier depuis 2009. Les petites séries de Dominator et Commando continuent d'être fabriquées à la main avec succès, mais la marque traditionnelle passe maintenant à l'attaque avec une toute nouvelle supersportive 1200 V4 ultramoderne, qui s'inspire, comment pourrait-il en être autrement, de la célèbre Isleof-Man-Racer avec laquelle Josh Brookes a terminé sixième au Senior TT.

V4 CONFORME À LA NORME EURO4, 1200 CM3 ET 200 CH

Le moteur V4 développé en interne est conforme à la norme Euro 4 et développe une puissance de 200 chevaux. Deux modèles sont dans le pipeline : les Norton V4 RR et V4 SS.